Une salle blanche est une pièce où la concentration de particules est contrôlée dans un but précis de recherche scientifique ou industrielle.
On y maintient également un niveau précis de la température, l'humidité et la pression relative (définition selon la norme ISO 14644-1).
Les salles blanches Tame-Test sont dédiées au médical implantable, au spatial et la microélectronique.
A quoi sert une Salle Blanche ?
Utilisées dans des domaines sensibles aux contaminations environnementales, on retrouve les salles blanches dans les spécialités suivantes (liste non exhaustive): les biotechnologies et d'autres domaines de la biologie, la construction d'engins spatiaux, la préparation des produits pharmaceutiques stériles, la construction d'optique ou de micro mécanismes, dans les hôpitaux pour les bloc opératoires ou de bactériologie.
Mais également dans le cadre de la recherche médicale pour la fabrication de radioéléments par exemple.
Pourquoi ces domaines ont-ils besoin d’un environnement spécifique ?
La taille des objets et des substances manipulées est de l’ordre du micromètre ou du nanomètre et les particules présentes dans l’air non purifié peuvent être beaucoup plus grosses et venir se fixer dessus.
Certaines expériences chimiques ou bactériologiques peuvent également être dangereuses pour l’homme ou l’environnement, ces travaux sont potentiellement sensibles aux variations de pression, de température, d’humidité ou à la présence de gaz, vapeurs chimiques ou matière radioactive pour la fabrication d’isotopes par exemple.
Nous pouvons également contrôler l’éclairage pour les opérations sensibles aux ultraviolets, et imposer des exigences de ventilation nucléaire et de radioprotection.
Comment fonctionne une Salle Blanche ?
L’air entrant dans les salles blanches peut être filtré à divers degrés de taille de particules indésirables.
Pour cela, on utilise des filtres de la famille des filtres à air à haute efficacité.
Afin d’éviter le colmatage des filtres de manière prématurée, l’air repris en point bas dans la salle par aspiration, est filtré une nouvelle fois dans une centrale de traitement d’air (CTA) et est ensuite renvoyé dans la salle, généralement par le haut.
Grâce à ce flux d’air recyclé du haut vers le bas, le volume d’air total de la salle est renouvelé jusqu’à 60 fois par heure.
Finalement, pour éviter la concentration du CO2 rejeté par les personnes travaillant dans la salle, et afin de compenser les ouvertures de portes, on rajoute 30% d’air neuf par heure, filtré selon le même procédé de recyclage. L’air sera alors totalement neuf dans certaines zones.
Il nous faut ensuite différencier deux grands types de salles :
- Les salles en surpressions par rapport à la pression atmosphérique afin d’empêcher divers polluants d’entrer, principalement retrouvé dans l’industrie pharmaceutique et électronique ;
- Les salles en dépression par rapport à la pression atmosphérique, afin d’empêcher divers contaminants de sortir. Dans ce contexte, l’air vicié passe à travers un filtre à très faible pénétration pour être évacué vers l’extérieur.
Nos trois salles blanches Tame-Test rentre dans la catégorie des salles en surpressions.
L’entrée et la sortie du personnel dans les salles blanches se fait en passant par un ou plusieurs sas, parfois équipés d’une douche à air ou à eau, et de vestiaires.
Pourquoi cela ?
Car le corps humain est un nid de produits contaminants comme les poils, les cheveux, les cellules de peau morte… Les opérateurs évoluant dans la salle blanche doivent donc être équipés d’une tenue spécifique plus ou moins strict suivant le degré de contamination et d’empoussièrement toléré.
Cet équipement peut comporter une combinaison, un couvre-cheveux, des gants, des chaussons, un masque, des sous-vêtements spécifiques, voire un scaphandre complet.
A l’intérieur de la salle, les outils utilisés sont sélectionnés pour générer peu de particules.
Flux d'air dans la salle blanche
Ici est explicité le schéma de fonctionnement des flux dans une salle blanche, pour la salle blanche dédiée au médical implantable de Tame-Test, elle est en flux laminaire sous hotte en ISO 5.
Classification de la propreté particulaire de l'air
S’il ne faut retenir qu’un paramètre de contrôle, il s’agit de la quantité et d'une taille de poussière par unité de volume.
On classe ainsi les salles blanches suivant le nombre de particules par unité de volume.
Pour effectuer ces mesures, on utilise un appareil de mesure : le compteur de particules, qui va compter le nombre de particules dans un volume donné et ainsi déterminer la classe de la salle blanche.
Nos salles blanches possèdent toutes une filtration en ISO 7.